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  • Photo du rédacteurLéa Kant

Jérusalem, et les médias.

Le feu ne prend pas.


Les palestiniens ne se mobilisent pas à l'appel du Fatah et du Hamas.


En juillet dernier rappelez vous, Jérusalem et Al Aqsa au cœur de toutes les tensions : et durant ces deux semaines, ils étaient des milliers dans les rues de Jérusalem. Ils protestaient, et répondaient à l'appel des autorités religieuses.



Il faut croire qu'aujourd'hui les autorités religieuses ont plus de résonance que les autorités politiques palestiniennes.


ll y a quelques jours, le président américain déclarait Jérusalem capitale de l'Etat d'Israël. Rien de choquant sur le fond, puisque Jérusalem-ouest est de-facto la capitale du pays depuis sa création. Mais cette reconnaissance par la plus grande puissance au monde vient mettre le feu aux poudres.


En tout cas aux poudres médiatiques. Quelques heures après l'annonce depuis la maison blanche, 71 journalistes venus du monde entier atterrissent en Israël. Ils s'attendent à couvrir la troisième guerre mondiale, il n'est en est rien. Ils ont mis le budget, il faut rentabiliser, alors ils exagèrent, mentent éhontément.


"Jérusalem au bord du gouffre" ai-je pu lire. "C'est une scène de guerre" ai-je entendu sur le terrain. Jérusalem est loin d'être au bord du gouffre. Les quelques émeutes sont contenues. Les images ci-dessous ont été prises un samedi, à Jérusalem Est sur la rue Salah Al Din. Une centaine de manifestants au maximum. Comme en témoignent les images, principalement des enfants (moins de 15 ans). Jets de pierres, bouteilles en verre. Ripostes à tir de grenades assourdissantes, police montée pour faire fuir. Toujours plus de caméras que de manifestants.



Mais c'est comme si que le monde n'attendait que ça. Voir Jérusalem brûler. Ma belle Jérusalem à feu et à sang.


Nous ne vous offrirons pas ce plaisir.


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