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  • Photo du rédacteurLéa Kant

Israël fête ses 70 ans, moi mes 2 ans.

Pour la deuxième année consécutive, je fête l'indépendance de l'Etat d'Israël à Mitzpe Ramon, dans le sud du pays.


Une région qui porte une place toute particulière dans mon cœur. C'est dans le Neguev que mon aventure israélienne a commencé, et c'est sûrement là bas qu'elle se finira. C'est cette région qui m'inspire, m'apaise.



Mon histoire avec Israël a véritablement commencé en 2012. Echange universitaire dans le cadre de Sciences Po, une année à Be'er Sheva. J'en ai peu de souvenirs concrets, je sais juste que c'est une année qui m'a transformée. Je suis tombée amoureuse, d'un pays, d'une mentalité, de paysages, d'une histoire. Tout en développant une conscience exacerbée sur des réalités plurielles, complexes, colorées, et parfois déchirantes.


En Israël, on y trouve la haine, la guerre, les sirènes d'alerte, les armes, la propagande, les F15 au dessus de la ville, l'abri- anti-roquette dans chaque maison, des inégalités, des difficultés économique et sociale.


En Israël, il y a ces épices du marché, ces musiques et cette histoire complexe: là où des cultures si diverses se rencontrent et se lient pour créer des mélanges surprenants et haut en couleur. Il y a l'espoir de paix. Il y a ces religions qui s'entremêlent et me fascinent. Il y a le far-niente sur la plage. Il y a cette indécent besoin de profiter de la vie avant que tout s'arrête.





Israël c'est un pays plus petit que ma région d'origine, la région Paca. Un pays que l'on peut traverser en cinq heures. Et en cinq heures, on peut passer des plages paradisiaques de Césarée ou Palmahim, aux montagnes enneigées du Mont Hermon, en passant par les paysages bibliques de la région de Jérusalem ou de Judée, qui amènent au point le plus bas de la terre, la Mer Morte, ou encore les paysages ensoleillés et arides du désert du Néguev, pour finir sur une mer Rouge glacée bordée de montagnes brûlantes.


Depuis cet échange universitaire, j'ai nourri mon rêve: celui de remonter en Israël, pour de vrai.


Trois années plus tard, je prends la nationalité, je m'installe en Israël. C'était il y a deux ans.


Deux années que j'ai passé à apprendre, à tenter de m'intégrer. J'ai travaillé (beaucoup) dans une structure francophone. C'était confortable, intéressant. J'étais nichée. J'ai décidé de briser cette bulle de confort pour me confronter, enfin, à ce que je suis venue vivre.


J'ai intégré une structure israélienne. C'est difficile, mais je sens que mon alyah n'en est qu'à ses débuts.

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